Dépèche EADS : il n'y a pas assez de femmes dans les écoles d'ingénieurs

EADS : « Il n'y a pas assez de femmes dans les écoles d'ingénieurs et dans les filières scientifiques de l'université » (Jacques Massot)

« Nous souhaitons embaucher au moins 25 % de jeunes femmes diplômées chaque année dans le cadre de notre politique de diversité. Il est difficile de faire mieux en la matière, car nous utilisons tout ce que le marché nous propose. Il n'y a pas assez de femmes dans les écoles d'ingénieurs et dans les filières scientifiques de l'université ». C'est le constat dressé par Jacques Massot,  DRH  d'EADS France dans une interview à AEF. Pour remédier à cette situation, le groupe mène depuis 2003 une politique « volontariste » pour augmenter les candidatures féminines. EADS est partenaire de l'association « Elles bougent » depuis sa création, et Jacques Massot en est le président d'honneur 2009. La fondation d'entreprise EADS, en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, soutient également le prix Irène Joliot-Curie depuis 2004, destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France. EADS est l'un des membres fondateurs de la chaire « Management et diversité » de l'université Paris-Dauphine.

« Pour nous, la diversité est facteur d'enrichissement et de progrès. D'une manière générale, je suis contre l'uniformité, quels que soient les domaines d'activité. Dans les équipes mixtes, la manière d'approcher les problèmes est différente. La mixité donne plus de relief aux décisions et bouscule les habitudes. Cela permet d'avoir une 'vision binoculaire' des problèmes », souligne Jacques Massot. Dans un autre domaine, touchant à la diversité sociale, EADS a signé un protocole avec le ministère de l'Éducation nationale pour embaucher dans les  ZUS  où le groupe est implanté, aux Mureaux (Yvelines) et à la Courneuve (Seine-Saint-Denis).

 
Dernière modification : 20/01/2016