25 réseaux économiques, dont Femmes Ingénieures, représentant l’ensemble de la communauté des ingénieures, se sont rassemblés au siège de Google France le 15 février.
25 propositions pour accélérer la mixité femmes-hommes dans le milieu économique ont été mises en avant, dont la notre :
"Grâce à l'observatoire mis en place par Femmes Ingénieures à partir des données issues de l’enquête IESF auprès des diplômé.e.s des écoles délivrant un titre d’ingénieur, assurer un rôle de vigie sur l'évolution de la situation des femmes ingénieures et contribuer à son amélioration dès leur parcours scolaire et tout au long de leur carrière professionnelle."
Cette initiative s’inscrit dans le sillage de la Présidence de la République, qui a érigé l’égalité femmes-hommes au rang de« Grande cause nationale ».
A l’issue de l’évènement institutionnel, nos représentantes, Anne de Cagny et Catherine Lehen-Ferrenbach, Vice-Présidentes et moi-même, avons saisi l’opportunité d’une rencontre intuitu personae avec Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’état auprès du premier Ministre en charge du Numérique et de Delphine Geny-Stephann, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.
Auprès de Mounir Mahjoubi, nous avons mis en avant notre engagement pour féminiser les métiers du numérique. En effet, dans un mode où le numérique prend une place prépondérante, il est essentiel que les femmes prennent toute leur part au développement des outils d’aujourd’hui et de demain, y compris dans l’intelligence artificielle. C’est un enjeu pour que ceux-ci prennent en compte la diversité femmes-hommes.
Avec Delphine Geny-Stephann, nous avons évoqué l’intérêt qu’il y aurait à ouvrir les CESER aux ingénieur.e.s, en réservant des postes aux ingénieur.es. parmi les personnalités qualifiées. En effet, les ingénieur.e.s sont force de proposition et d’innovation dans tous les secteurs de l’économie et en particulier particulièrement compétents pour favoriser la réindustrialisation de notre pays. C'est une proposition qui est portée par IESF, depuis plusieurs années. Nos arguments ont été bien compris par Delhine Geny-Stephann, elle-même ingénieure, issue d’un groupe industriel.